Burn-out au travail : comment l’identifier et surtout l’éviter ?

burn-out au travail

Mise à jour: 23 avril 2025

2025 est l’année de la santé mentale. Une thématique qui prend enfin la place qu’elle mérite dans le débat public, et surtout dans la sphère professionnelle. Mais, face à la multiplication des termes – burn-out, bore-out, brown-out – il est parfois difficile de s’y retrouver et encore plus difficile de savoir quoi faire concrètement en entreprise pour prévenir ces risques. Dans un monde du travail de plus en plus exigeant, le burn-out ne devrait plus être un tabou, mais bel et bien un enjeu de santé publique.

Dans cet article, nous allons parler du burn-out au travail, le plus connu des troubles liés à l’épuisement professionnel. Vous découvrirez comment le repérer, et surtout, quelles actions simples et efficaces peuvent être mises en place dans votre structure pour protéger la santé mentale des collaborateurs.

Le syndrome d’épuisement professionnel est défini comme un « épuisement physique, émotionnel et mental, provoqué par un stress chronique au travail, notamment dans des situations exigeantes sur le plan émotionnel » d’après la Haute Autorité de Santé (HAS).

Il se manifeste progressivement et insidieusement, rompant avec l’état antérieur de la personne, et peut toucher tout salarié, quel que soit son secteur ou son statut.

Les 3 dimensions du burn-out, d’après le modèle de Maslach sont :

  • Épuisement émotionnel : fatigue intense, perte d’énergie
  • Dépersonnalisation : attitude distante, cynique ou indifférente
  • Perte d’accomplissement personnel : sentiment d’inefficacité, de dévalorisation professionnelle

Selon la HAS, le burn-out peut s’exprimer à travers une multitude de signes, souvent intriqués :

  • Symptômes émotionnels : irritabilité, tristesse, anxiété, perte d’enthousiasme, hypersensibilité
  • Troubles cognitifs : perte de mémoire, difficultés de concentration, lenteur intellectuelle
  • Changements comportementaux : isolement, agressivité, baisse d’empathie, comportements addictifs
  • Signes motivationnels : désengagement, doutes professionnels, baisse de moral
  • Manifestations physiques : fatigue persistante, insomnie, maux de tête, troubles digestifs, douleurs musculaires

Il existe 3 phases du burn-out. La première phase ou phase d’alarme, durant laquelle le stress professionnel s’installe avec une fatigue et un stress constants, des difficultés à équilibrer vie pro/perso, et le sentiment de ne jamais en faire assez. Ensuite, la phase de résistance où malgré l’épuisement, la personne essaie de tenir le rythme mais devient irritable, a des difficultés de concentration et des symptômes physiques comme des maux de tête ou des troubles du sommeil. Enfin, la dernière phase, la phase d’épuisement où l’état devient critique avec dépression, troubles graves du sommeil, maladies chroniques, perte de sens et isolement social.

L’article L4121-1 du Code du travail impose à l’employeur de préserver la santé physique et mentale de ses salariés. Cela implique des actions de prévention, d’information, et d’adaptation du poste et des conditions de travail. L’arrêt maladie pour burn-out est une réponse d’urgence. La véritable solution est la prévention.

Les leviers d’action sont multiples et dépendent du contexte de l’entreprise. Mais certains principes sont universels :

1.Créer une culture d’écoute et une démarche collective de prévention

Impliquer les salariés via des espaces d’échange et groupes de discussion permet d’identifier les risques plus tôt. Proposer des formations et ateliers sur les risques psychosociaux permet également de sensibiliser les collaborateurs. Collaborer activement avec les services de santé au travail aide à assurer un suivi régulier.

2. Ajuster la charge de travail
Une répartition équilibrée des tâches et une gestion raisonnable des heures supplémentaires permettent d’éviter une surcharge. Il est essentiel de préserver la frontière entre vie pro et perso.

3. Renforcer le soutien managérial
Les RH et managers doivent instaurer une culture de la bienveillance. Ils peuvent être sensibilisés et formés à repérer les signaux faibles, encourager une culture du feedback et de l’écoute, limiter les emails hors horaires de travail, organiser des entretiens réguliers avec les équipes…

4. Mise en place de dispositifs de soutien
Proposer un accompagnement psychologique et un système de signalement anonyme aide à prévenir l’épuisement et à libérer la parole des salariés en difficulté. Préparer aussi le retour au travail après un arrêt est aussi important.

Mettre en place une formation santé mentale au travail est une mesure de prévention essentielle.

Chez Medicalib, nous croyons que le bien-être mental et physique est un pilier de la performance durable. Nous sommes convaincus que la prévention du burn-out commence par l’action collective. Nos solutions concrètes et personnalisées s’intègrent dans le quotidien des entreprises pour prévenir durablement les risques psychosociaux.

Nos solutions clés en main :

🎤 Conférences interactives animées par des psychologues spécialisés
🛠 Ateliers pratiques sur la gestion du stress, l’émotion ou la charge mentale
💬 Entretiens individuels confidentiels avec un(e) psychologue expert

Quelques thématiques que nous abordons :

  • Renforcer ses émotions positives au quotidien
  • Soutenir la performance de son équipe dans l’incertitude
  • Prévenir et gérer sereinement les conflits
  • 50 minutes pour alléger la charge mentale
  • Gérer la surcharge de travail de son équipe
  • Manager efficacement et sereinement les changements
  • Prendre soin de soi et des autres au travail

En 2025, faisons de la santé mentale au travail une priorité partagée.

Envie d’agir dans votre entreprise ?

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